Depuis 2013, le Code des transports (article L.1431-3) impose à toute personne qui commercialise ou organise une prestation de transport (marchandises ou voyageurs, tous modes confondus) d’informer ses clients sur le volume de GES émis lors de cette prestation.
A côté de cette obligation française, l’Union européenne agit sur un autre levier : celui des constructeurs de poids lourds.
Le règlement (UE) 2024/1610 fixe des objectifs de réduction des émissions de CO2 pour les camions neufs. Les constructeurs devront réduire les émissions moyennes des poids lourds :
Cela signifie qu’à l’horizon 2040, la quasi-totalité des camions vendus devront être à zéro émission (électrique ou hydrogène). Les transporteurs devront donc progressivement adapter leur flotte à cette transition.
La mise en place de ces réglementations européenne et française impacte les entreprises à plusieurs niveaux :
Dès aujourd’hui, plusieurs leviers sont accessibles à tous les types de transporteurs pour gérer leurs émissions de CO2 et rester en conformité :
- Optimiser les tournées : limiter les kilomètres à vide et planifier des itinéraires plus courts et fluides
- Former à l’écoconduite : encourager une conduite souple, réduire la vitesse et anticiper les freinages
- Entretenir la flotte : assurer un suivi des véhicules pour maximiser leur durée de vie
- Mutualiser les chargements : améliorer le taux de remplissage pour réduire les trajets inutiles
- Suivre les performances : mesurer la consommation et les émissions pour identifier les points d’amélioration.
Ces actions permettent non seulement de répondre aux obligations réglementaires, mais aussi de réduire les coûts d’exploitation liés au carburant.